.... ou la règle de l'exception : toujours 3 sans 4
Le tarot, c'est un tout sauf...
Le tarot représente la vie humaine, c'est à dire le destin de l'homme.
Il y a ceux qui pensent que tout est écrit d'avance, et ceux qui croient que nous récoltons ce que nous semons.
Le tarot, nous indique les possibilités, la situation, mais aussi que rien n'est figé, que nous pouvons toujours agir.
Pour ce faire, il nous propose un cheminement en nous expliquant à chaque pas comment nous en échapper, que les situations ne sont jamais vraiment telles qu'on les voit, qu'il y a toujours un détail qui nous échappe, une exception, comme une porte de sortie pour dire que rien n'est écrit d'avance pour qui sait voir....
Comment regarder le tarot ?
C’est une question large, il y a tellement de façons de regarder le tarot. Je vous en propose quelques unes : observer les couleurs, les formes (rond, carré, triangle, rectangle), la position des symboles ; pour les personnages, regarder les postures (droit, assis, jambes croisées), l’ambiance (à l’intérieur, à l’extérieur), les regards (droit, vers la droite, l’avenir, vers la gauche, le passé), ce qu’ils tiennent, etc….
Prenons le tarot de marseille de Philippe Camoin et Alexandre Jodorowsky :
http://picasaweb.google.com/carie.lenna/TarotDeMarseilleCamoin#
Regardons les cartes ensemble, regroupons-les comme on le ferait pour un jeu des 7 familles, les As, les 2, etc... et jouons au jeu des différences.
22 Arcanes majeurs :
Chaque arcane a un nom sauf...l'arcane 13, l'arcane sans nom.
Chaque arcane a une valeur numérique sauf...le mat (qui a pour les tirages valeur 22, ou 0 pour certains)
40 arcanes mineurs :
Le nom des énergies : Epée, Coupe, Bâton... mais Deniers (le seul au pluriel).
Les énergies représentent les éléments : Coupe représente l’eau, énergie tangible, on peut la voir, la toucher. Bâton représente le feu, tangible aussi, bien que toucher le feu est déconseillé. Deniers représente la Terre, énergie tangible aussi.
Epée représente l’air, énergie moins tangible, il difficile de le tenir dans ses mains, de le voir.
Vous regardez les lames mineures et vous observez que certaines sont orientées, elles ont un sens endroit et un envers ; pour d’autres, c’est indifférent, elles sont symétriques.
Les Epées, Bâtons et les Deniers sont composées de lames droites et symétriques. Une seule énergie a toutes ses lames orientées : l'énergie Eau représentée par les Coupes.
Les As :
3 As sont orientés, Bâton, Coupe, Epée et ils représentent une verticalité (un mouvement vers le haut)...sauf l'As de Deniers symétrique et représentant par son cercle, la rotation, rondeur.
Les 2 :
Les 2 sont tous symétriques, sauf le 2 Coupe qui lui est orienté. Avec les 4 énergies, on voit les différentes représentations du 2. 2 Deniers avec un denier au-dessus de l’autre montre la comparaison possible dès qu’on est deux. 2 Epée, symétrique, montre dans sa forme ovale, la fusion. 2 Coupe montre l’égalité, 1+1=2. 2 Baton avec sa croix montre l’opposition, la rivalité.
Les 3 :
3 Coupe, 3 Deniers, 3 Epée sont orientés, seul 3 Bâton est symétrique.
Un peu plus difficile : on voit 3 deniers, 3 bâtons, 3 coupes mais…une seule épée, les 2 autres sont dans le symbole l’entourant.
Les 4 :
4 Deniers, 4 Coupe, 4 Epée sont orientés, seul 4 Bâton est symétrique.
Les 5 :
2 sont symétriques, Deniers et Bâton, 2 sont orientés, Coupe et Epée, rien de ce côté-là.
Mais je vois bien 5 deniers, 5 bâtons, 5 coupes, mais 1 Epée entouré du symbole des 4 autres.
Les 6 :
idem : nous voyons 2 énergies symétriques, Deniers et Bâton, et 2 énergies orientées, Coupe, et Epée. Je vois 6 deniers, 6 bâtons, 6 coupes et 6 Epées arcboutées (la fleur servant à caractériser l’orientation). Le 6 est réputé difficile, cela se confirme.
Quand j’ai trouvé cette exception, je la trouvais forcée, contrainte, mais une fois décelée, elle parait incontournable :
Nous avons 6 représenté par 2 fois 3 bâtons, 2 fois 3 coupes et 2 fois 3 épées…mais par 4 deniers au centre, entourés d’un denier supérieur et un denier inférieur.
Les 7 :
Ouf, on voit tout de suite, 3 lames orientées : Deniers, Coupe, Epée et 7 Bâton, l’exception est symétrique.
Les 8 :
Ici, c’est l’inverse du 7 : 3 cartes sont symétriques, Deniers, Bâton, Epée, une est orientée, la Coupe.
Les 9 :
2 lames symétriques, Deniers, Bâton et 2 lames orientées, Coupe, Epée, pas d’exception.
Mais le 9 est représenté par 2x4 deniers + 1 central, idem pour Bâton et Epée…alors que 9 Coupe est représenté par 3x3 coupes.
Les 10 :
10 est l’exception de la série. Ici, 2 énergies sont symétriques, Deniers et Bâton, 2 orientées Coupe et Epée.
Nous avons 2x5 Deniers, 2x4 bâtons + 2 bâtons, idem pour Epée et nous avons 3x3 coupes + 1.
16 honneurs :
Les Valets :
Valet Deniers, le seul des 4 à avoir 2 fois son énergie représentée (2 deniers). Valet Coupe a la tête non couverte.
3 Valets regardent le passé, Deniers, Coupe, Epée, seul Valet Bâton regarde l’avenir.
Les Reines :
3 Reines regardent le passé, Reine Deniers, Coupe, Epée, seule Reine Bâton regarde l'avenir.
Nous voyons le trône de Reine Deniers, celui de Reine Coupe et Epée mais pas celui de Reine Bâton.
Reine Bâton, Coupe et Epée sont bien assises sur leur trône…Reine Deniers est assise sur le rebord prête à se lever.
Reine Bâton, Coupe et Epée ont une chevelure d’or…Reine Deniers a une chevelure orange (son énergie lui aurait-elle fait perdre la raison, chevelure qui prend feu ?)
Les Rois :
Roi Deniers a 2 deniers, les autres rois ont une seule fois leur énergie sur leur carte.
Roi Deniers croise une jambe représentant ainsi un 4, les autres rois sont assins normalement.
Roi Deniers est à l’extérieur, les 3 autres rois sont à l’intérieur.
Roi Deniers a la tête couverte d’un chapeau mais il ne porte pas sa couronne, tous les autres rois ont leur couronne sur la tête.
Enfin, il est le seul des 4 Rois à s’être habillé à l’envers !! une jambe rouge et une jambe bleue.
Les Cavaliers :
Cavalier Deniers ne tient pas son denier (son énergie, il la regarde seulement), il tient un bâton.
Ils ont tous un chevalier bleu ciel à crinière dorée sauf le Cavalier Bâton (cheval de couleur blanc à crinière orange)
Ils ont tous les pieds rouge (signe d'activité) sauf...le Cavalier Epée qui les pieds bleu.
Ils ont tous la tête couverte...sauf Cavalier Coupe (tête nue).
Ils ont tous les cheveux blonds...sauf le Cavalier Epée (on ne voit pas sa chevelure).
Le sol est orange pour tous...sauf pour Cavalier Deniers (sol jaune).
Un seul cavalier fait demi-tour pour rentrer, Cavalier Bâton.
Question .... réponse
Confucius : "Je ne cherche pas à connaitre les réponses, je cherche à comprendre les questions."
Ankou
"Ankou : Il ne représente pas la Mort en elle-même, mais son serviteur : son rôle est de collecter dans sa charrette grinçante (karr an Ankoù, karrigell an Ankoù, karrik an Ankoù) les âmes des défunts récents. Lorsqu'un vivant entend le bruit de la charrette (wig ha wag !), c'est qu'il (ou selon une autre version, quelqu'un de son entourage) ne va pas tarder à passer de vie à trépas. On dit aussi que celui qui aperçoit l'Ankou meurt dans l'année."
Source Wikipédia
Sibylle
"Personnification de la Divination, la Sibylle est une prêtresse d'Apollon qui émet des prophéties et tend, de plus en plus, surtout chez les Romains, à se substituer aux oracles des dieux.
Les Anciens en connaissaient, entre autres, 4 d'un renom spécial :
- la Sibylle Marpésienne, qui vivait dans une grotte du mont Ida, en Troade
- celle d'Erythrée
- celle de Tibur
- et enfin la plus célèbre de toutes, celles de Cumes, qui apparait dans maintes légendes, notamment dans celle d'Enée, ce dernier la consulta avant de descendre aux Enfers".
"Mythes et Mythologie", de Félix Guirand et Joël Schmidt, Editions Larousse.
On retrouve les Sibylles à Rome, dans Le Plafond de la Chapelle Sixtine :
Le programme de la décoration réalisée à la demande de Sixte IV devait initialement comporter la série de papes persécutés et martyrs, et la frise sous-jacente des scènes de la vie de Moïse et de Jésus, le guide du peuple élu et le guide du peuple chrétien. Mais il fut remplacé par "les Scènes de la Genèse", "les Prophètes", "les Sibylles" et "les Ancêtres du Christ", développant le grand thème de la rédemption de l'humanité. Les contenus symboliques ("esprits intermédiaires entre les hommes et la divinité"), selon Charles de Tolnay, résument la notion platonicienne de "démons" ou de "génies" et la notion chrétienne d'"anges", représentés sans ailes par Michel-Ange dès l'époque de la "Vierge à l'escalier".
La Sibylle de Libye, 1511, détail, fresque, (Cité du Vatican, Chapelle Sixtine).
La Sibylle de Libye ouvre le livre des destins et se retourne, exécutant un gracieux mouvement de torsion, et plongeant son regard vers le bas. Coiffée très soigneusement, les épaules nues, sa robe délacée n'est retenue que par une ceinture. Elle est sans conteste la plus sensuelle des sibylles peintes par Michel-Ange dans la Sixtine.
La Sibylle de Delphes, 1511, fresque, (Cité du Vatican, chapelle Sixtine).
La première femme à prononcer des oracles à Delphes s'appelait "Sibylla".
Fille de Jupiter, elle existait longtemps avant le siège de Troie. Par le nom de "sibylle", on désigna dès lors toutes les femmes qui, sans être prêtresses, annonçaient l'avenir.
Distraite de sa lecture, peut-être par une vision, la "Sibylle de Delphes", très belle, porte son regard dans la direction opposée à la rotation de son corps. Elle a la bouche entre ouverte et ses yeux reflètent l'étonnement, peut-être en face à un nouvel événement.
La Sibylle de Cumes fit la prédiction suivante : "La Justice, la Vierge, revient demeure avec nous et le règne de Saturne est restauré. Le premier-né du nouvel âge est déjà sur le chemin qui mène des hauts cieux jusqu'ici-bas." Peinture de Michel Angelo datant de 1510.
La Sibylle Perse :
D'un âge légendaire, montrée en profil perdu, repliée sur elle-même, retournée vers la partie interne du trône, myope et voûtée jusqu'à paraître bossue, elle semble avoir du mal à déchiffrer le texte, de petite taille. Elle est dépeinte comme une figure totalement détachée de ce monde, totalement solitaire, personnification même du mystère. Elle rayonne cependant d’une présence beaucoup plus puissante et réservée, plus magique et abstraite que celle de la Sibylle de Cumes…
La Sibylle d’Erythrée(1509) était une des grandes prophétesses du monde grec : Erythrée était une cité d'Ionie. L'esquisse nous montre une draperie de très haute qualité. La Sibylle, aux bras virilement musclés, tourne la page d'un livre où apparaît la lettre « Q ». Elle tourne vers le livre ouvert son visage plein de sérénité, loin des tourments qu’elle est généralement censée augurer…
- la Sibylle Marpésienne, qui vivait dans une grotte du mont Ida, en Troade
- celle d'Erythrée
- celle de Tibur
- et enfin la plus célèbre de toutes, celles de Cumes, qui apparait dans maintes légendes, notamment dans celle d'Enée, ce dernier la consulta avant de descendre aux Enfers".
"Mythes et Mythologie", de Félix Guirand et Joël Schmidt, Editions Larousse.
On retrouve les Sibylles à Rome, dans Le Plafond de la Chapelle Sixtine :
Le programme de la décoration réalisée à la demande de Sixte IV devait initialement comporter la série de papes persécutés et martyrs, et la frise sous-jacente des scènes de la vie de Moïse et de Jésus, le guide du peuple élu et le guide du peuple chrétien. Mais il fut remplacé par "les Scènes de la Genèse", "les Prophètes", "les Sibylles" et "les Ancêtres du Christ", développant le grand thème de la rédemption de l'humanité. Les contenus symboliques ("esprits intermédiaires entre les hommes et la divinité"), selon Charles de Tolnay, résument la notion platonicienne de "démons" ou de "génies" et la notion chrétienne d'"anges", représentés sans ailes par Michel-Ange dès l'époque de la "Vierge à l'escalier".
La Sibylle de Libye, 1511, détail, fresque, (Cité du Vatican, Chapelle Sixtine).
La Sibylle de Libye ouvre le livre des destins et se retourne, exécutant un gracieux mouvement de torsion, et plongeant son regard vers le bas. Coiffée très soigneusement, les épaules nues, sa robe délacée n'est retenue que par une ceinture. Elle est sans conteste la plus sensuelle des sibylles peintes par Michel-Ange dans la Sixtine.
La Sibylle de Delphes, 1511, fresque, (Cité du Vatican, chapelle Sixtine).
La première femme à prononcer des oracles à Delphes s'appelait "Sibylla".
Fille de Jupiter, elle existait longtemps avant le siège de Troie. Par le nom de "sibylle", on désigna dès lors toutes les femmes qui, sans être prêtresses, annonçaient l'avenir.
Distraite de sa lecture, peut-être par une vision, la "Sibylle de Delphes", très belle, porte son regard dans la direction opposée à la rotation de son corps. Elle a la bouche entre ouverte et ses yeux reflètent l'étonnement, peut-être en face à un nouvel événement.
La Sibylle de Cumes fit la prédiction suivante : "La Justice, la Vierge, revient demeure avec nous et le règne de Saturne est restauré. Le premier-né du nouvel âge est déjà sur le chemin qui mène des hauts cieux jusqu'ici-bas." Peinture de Michel Angelo datant de 1510.
La Sibylle Perse :
D'un âge légendaire, montrée en profil perdu, repliée sur elle-même, retournée vers la partie interne du trône, myope et voûtée jusqu'à paraître bossue, elle semble avoir du mal à déchiffrer le texte, de petite taille. Elle est dépeinte comme une figure totalement détachée de ce monde, totalement solitaire, personnification même du mystère. Elle rayonne cependant d’une présence beaucoup plus puissante et réservée, plus magique et abstraite que celle de la Sibylle de Cumes…
La Sibylle d’Erythrée(1509) était une des grandes prophétesses du monde grec : Erythrée était une cité d'Ionie. L'esquisse nous montre une draperie de très haute qualité. La Sibylle, aux bras virilement musclés, tourne la page d'un livre où apparaît la lettre « Q ». Elle tourne vers le livre ouvert son visage plein de sérénité, loin des tourments qu’elle est généralement censée augurer…
Le petit assistant allume une lampe votive dont la symbolique chrétienne semble assez évidente : elle évoque l'immortalité de l'âme au-delà des corps. L'autre petit être se frotte les yeux, comme ébloui par la puissance prémonitoire...
L'Empereur Auguste consultant laSibylle de Tibur dans le Latium a été représenté de nombreuses fois. Il apprend ainsi que le nouvel empereur du monde va bientot naître en Orient.
Empereur Auguste et la Sibylle de Tibur, de Witz Conrad (1395 - 1447),
La Sibylle, d'un geste ample, montre la Vierge à l'Enfant.
Empereur Auguste et Sibylle de Tibur, de Pierre de Cortone (1597 - 1669).
Sources :
- Wikipédia
- B&S Encyclopédie
Article complétant le sujet : Historia Nostra : "La Voix des dieux"
L'Empereur Auguste consultant laSibylle de Tibur dans le Latium a été représenté de nombreuses fois. Il apprend ainsi que le nouvel empereur du monde va bientot naître en Orient.
Empereur Auguste et la Sibylle de Tibur, de Witz Conrad (1395 - 1447),
La Sibylle, d'un geste ample, montre la Vierge à l'Enfant.
Empereur Auguste et Sibylle de Tibur, de Pierre de Cortone (1597 - 1669).
Sources :
- Wikipédia
- B&S Encyclopédie
Article complétant le sujet : Historia Nostra : "La Voix des dieux"
Oracle
"Avertissement, conseil ou ordre d'un dieu..., l'oracle permettait aux hommes de connaître la volonté des Immortels et de prendre des décisions en fonction de la réponse du dieu. Il était consulté dans un temple spéciale, en un lieu auquel une légende avait généralement accordé un grand crédit. Les oracles de Zeus et d'Apollon demeurent les plus célèbres....L'oracle était la preuve d'une soumission des mortels aux destinées divines, et dans les légendes, jamais héros n'a réussi à s'y soustraire."
"Mythes et mythologies, histoire et dictionnaire" de Félix Guimard et Joël Schmidt, Larousse.
"Mythes et mythologies, histoire et dictionnaire" de Félix Guimard et Joël Schmidt, Larousse.
L'origine mythologique du sanctuaire de Delphes mérite d'être citée : celui-ci aurait été fondé par Apollon lui-même après avoir construit le temple de Délos. À son arrivée dans la région, le sanctuaire était gardé par un serpent nommé « Python », fils de Gaïa (la Terre) et gardien d'un oracle consacré à Thémis. Apollon, désireux d'établir un oracle pour guider les hommes, tua Python avec son arc et s'appropria l'oracle.
La consultation de l'oracle était au départ annuelle : elle avait lieu le sept du mois Byzios (février-mars), jour de la fête d'Apollon. Elle se fit ensuite le sept de chaque mois durant la période de neuf mois où Apollon était censé occuper le site : ce jour fut nommé polyphthoos (« jour des multiples questions »).
Des rites précédaient la consultation : ils étaient accomplis en fonction de la prophétesse et requéraient la présence de deux prêtres. Ces derniers exerçaient leur charge à vie et étaient secondés par cinq serviteurs qui maintenaient le culte, et deux prophètes.
Un de ces derniers assistait la Pythie, notamment en traduisant ses paroles afin que l’oracle rendu soit compréhensible. Les réponses du dieu étaient transmises en prose et sous forme d’hexamètres (en vers).
Dans le détail, on ignore si la Pythie était visible, aucun témoignage digne de confiance n'étant explicite sur la question. La tradition la plus courante rapporte cependant que la Pythie aurait été cachée par un voile et que le consultant ne pouvait pas la voir.
(1) Pendant les mois d'hiver, Apollon était réputé quitter le sanctuaire de Delphes pour aller se purifier en Hyperborée. Il était alors remplacé à Delphes par Dionysos. Ce dernier était présent durant trois mois et faisait l'objet d'un culte rendu sur le Parnasse (les libations des Thyades omophages). Enfin, dans l'adyton, se trouvait la tombe de Dionysos.
Le statut de ce dernier changea peu à peu en raison de son rapport avec l'Apollon Pythien : au départ inférieur au dieu solaire, grâce à son rôle d'opposé il devint progressivement indissociable de la divinité apollinienne ; ainsi, le culte de Dionysos profita probablement pleinement de la renommée de Delphes dans l'ensemble du monde grec.
(1) Parnasse : peinture d'Andrea Mantegna (1497).
Source Wikipédia.
L'art divinatoire
"Qu'un jeu soit utilisé pour la divination est presque contradictoire. En effet, tout jeu, et singulièrement un jeu de cartes, se présente nécessairement comme une totalité : une série d'éléments constants auxquels il n'est possible de rien soustraire ni ajouter et qu'on ne saurait modifier. Un jeu, c'est à dire, la somme des données à manipuler, doit être fixe et complet, sinon le jeu, c'est à dire la suite des opérations qui brassent ces données, est faussé au départ. A l'inverse, toute divination porte sur un domaine illimité, puisqu'elle comprend les évènements possibles, qui sont en nombre infini et bifurquent à tout instant de manière imprévisible (ou d'ailleurs prévisible, ce qui revient pratiquement au même, si la certitude demeure exclue).
A cet infini doit normalement correspondre un autre infini qui est celui où le devin puise son oracle...Ici et là, rien n'est répété, tout à fait identique à soi-même, justement comme dans la vie, où les mêmes péripéties surviennent, les mêmes malheurs, les mêmes chances, mais jamais complètement superposables.
L'originalité, l'avantage et en même temps le paradoxe d'appliquer un jeu de cartes à la divination, consistent dans le fait que l'illimité, les accidents possibles, se trouvent alors dépendants de la présence visible et des combinaisons épuisables d'un petit nombre de symboles traditionnels, dont les significations sont en outre consignées dans des sortes de lexiques fort répandus...
Toute science divinatoire, est contrainte de passer par cette porte étroite : ramener d'innombrables données à la douzaine de hasards que l'homme croise presque obligatoirement au cours de sa courte vie.
Il n'est donc pas absolument malencontreux que le répertoire des signes soit pauvre, mais il est important qu'ils puissent se combiner entre eux de nombreuses manières...
Seules des totalités sont aptes à contenir l'infini des situations humaines...
L'hypothèse est extravagante et, comme telle, inattaquable. Acte de foi dans l'improbable par excellence, elle défie tout argument. Elle revient à affirmer que chaque aspect d'une totalité donnée correspond à un état précis qui existe dans le passé, le présent ou l'avenir d'un autre ensemble mystérieusement relié au premier. Pour glisser d'un système à l'autre, il n'est alors que de connaître, je veux dire d'inventer les corrélations nécessaires...j'en viens aux jeux de cartes. Le jeu est un microcosme, un alphabet d'emblêmes, qui couvre l'univers...
Il n'est donc pas absolument malencontreux que le répertoire des signes soit pauvre, mais il est important qu'ils puissent se combiner entre eux de nombreuses manières...
Seules des totalités sont aptes à contenir l'infini des situations humaines...
L'hypothèse est extravagante et, comme telle, inattaquable. Acte de foi dans l'improbable par excellence, elle défie tout argument. Elle revient à affirmer que chaque aspect d'une totalité donnée correspond à un état précis qui existe dans le passé, le présent ou l'avenir d'un autre ensemble mystérieusement relié au premier. Pour glisser d'un système à l'autre, il n'est alors que de connaître, je veux dire d'inventer les corrélations nécessaires...j'en viens aux jeux de cartes. Le jeu est un microcosme, un alphabet d'emblêmes, qui couvre l'univers...
Les cartes, et en particulier les tarots, se présentent comme une langue mystérieuse, mais au vocabulaire strict et à l'exigeante syntaxe.
Oswald Wirth conclut son "Introduction à l'Etude du tarot" de la façon suivante : "Les jeux exercent. Ceux de l'esprit développent de précieuses facultés. Usez des 22 arcanes du Tarot pour jouer à la divination". Ainsi recommande-t-il ce jeu comme un excellent entrainement à imaginer juste. Je me suis souvent demandé, et bien avant de connaître ce conseil, ce que pouvait être l'imagination juste : c'est réunir, autant que faire se peut, les conditions de la conjecture heureuse."
Oswald Wirth conclut son "Introduction à l'Etude du tarot" de la façon suivante : "Les jeux exercent. Ceux de l'esprit développent de précieuses facultés. Usez des 22 arcanes du Tarot pour jouer à la divination". Ainsi recommande-t-il ce jeu comme un excellent entrainement à imaginer juste. Je me suis souvent demandé, et bien avant de connaître ce conseil, ce que pouvait être l'imagination juste : c'est réunir, autant que faire se peut, les conditions de la conjecture heureuse."
Histoire de cartes
Ce blog est destiné aux cartes divinatoires : tarots, oracles ou cartomancie.
Les cartes sont un langage, grâce à leur symbolisme puisé dans l'astrologie, la numérologie, les mythologies, les contes, les légendes.
Les tarots divinatoires, les oracles ou la cartomancie en sont la preuve depuis des décennies, pour ne pas dire des siècles.
On les interroge pour connaitre l'avenir, pour comprendre ce qui se passe, pour arriver à prendre une distance sur des situations difficiles, pour trouver un autre chemin que celui dans lequel on se sent mal embarqué, etc...
Les cartes sont utilisées seules ou en association, pour former un mot, une expression, une signification et délivrer un message, pour méditer et travailler sur soi ; elles sont un formidable de coach de vie.
L'Oracle Belline, le Tarot Mythique et le Symbolon Tarot sont les jeux que je vous propose de découvrir et avec lequel je vous montre le mécanisme des tirages.
Je vous livre sur ce blog des informations, des exemples d'utilisation, comment au quotidien les cartes sont un précieux allié pour faire son chemin personnel ou pour venir en aide à ceux qui veulent aller plus loin dans la connaissance de leur personnalité intérieure.Les extraits de tirage sont tels que la confidentialité est assurée ; les questions complètes ne sont jamais dévoilées.
Les extraits montrent l'envers du décor, la partie émergente de l'iceberg, visible quand on prend le temps de voir ce qui se dévoile sous nos yeux, l'instant magique du tirage.
Histoires de cartes ... montre une pratique humaine et respectueuse des tirages des cartes divinatoires.
Les extraits montrent l'envers du décor, la partie émergente de l'iceberg, visible quand on prend le temps de voir ce qui se dévoile sous nos yeux, l'instant magique du tirage.
Histoires de cartes ... montre une pratique humaine et respectueuse des tirages des cartes divinatoires.
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